Une livre sterling vaut actuellement 1,4 dollar. C’est son taux le plus élevé depuis trois ans.
L’explication de ce phénomène réside principalement aux États-Unis, où un rapport mensuel sur le chômage a causé pas mal d’incertitude. Dans le même temps, le Royaume-Uni est engagé dans une forte campagne de vaccination contre le Covid-19.
Excellent programme de vaccination britannique
Le Royaume-Uni a peut-être connu son pire ralentissement économique en 300 ans, mais 16 millions de personnes ont reçu leur première injection de vaccin contre le Covid-19.
Le pays était a dû décréter un lockdown strict en fin d’année dernière, mais les économistes espèrent qu’il se remettra rapidement de ce coup dur. Dans les prochains mois, le Royaume-Uni va devoir faire ses preuves pour la première fois sans le soutien de l’UE, dans des circonstances normales.
L’indice des directeurs d’achat du Royaume-Uni, le PMI, est de 49,8 pour le mois de février. Tout ce qui est en dessous de 50 est considéré comme annonçant une contraction, mais elle sera plus faible que prévu. En janvier, le PMI était encore à 41,2.
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Chômage américain
Aux États-Unis, en revanche, 861.000 personnes ont demandé des allocations de chômage la semaine dernière. C’est le chiffre le plus élevé en un mois. Il est beaucoup plus haut que prévu. Le Dow Jones avait estimé que 773.000 personnes demanderaient des aides sociales.
La livre a également augmenté de 0,3 % par rapport à l’euro vendredi.