Balticconnector : si le sabotage est avéré, l’OTAN sera prête à répondre

La fuite détectée dimanche dernier sur le gazoduc reliant la Finlande et l’Estonie a probablement été causée par une « activité extérieure ». De quoi laisser craindre un acte hostile de la part d’un autre pays. Et en Baltique, il y a un coupable tout désigné, qu’on sait très intéressé par les infrastructures énergétiques européennes.

Pourquoi est-ce important ?

Alors que ça ne fait pas un an que la Finlande a rejoint l'OTAN, voilà la république nordique confrontée à ce qui pourrait bien être sa première crise internationale. Le président du pays a déclaré que les dommages causés au gazoduc et au câble de communication parallèle semblaient bien intentionnels. S'il s'agit bien d'un sabotage, il pourrait être qualifié en acte de guerre. De quoi activer l'Alliance.

Ce que l'on sait : Les dégâts sur le gazoduc Balticconnector et le câble de télécommunication ont été confirmés mardi par l'opérateur finlandais Gasgrid.

Sabotage ou accident ?

  • Les premières observations confirment que des "marques externes" avaient été trouvées sur le fond marin à côté du gazoduc endommagé. En outre, celui-ci n'a pas été victime d'une explosion, mais il semble plutôt que les dégâts aient été causés par "une force mécanique".
  • Les service
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