La marine française prévoit de tester une nouvelle arme laser en mer l’année prochaine. L’objectif est d’abattre rapidement les drones hostiles, qui jouent un rôle de plus en plus important dans les guerres modernes.
En collaboration avec la Direction générale de l’armement (DGA) et l’entreprise française de défense CILAS, la marine va équiper des navires de l’Helma P pour effectuer des essais en mer en 2022. La nouvelle arme laser peut suivre les drones grâce à des capteurs optiques, puis les abattre avec un puissant laser.
« Pour s’adapter aux nouvelles menaces, la Marine s’intéresse aux armes laser », écrit la Marine nationale sur Twitter. Les lasers à haute puissance seraient adaptés car « les cuirassés ont une très grande capacité de calcul, d’espace, d’énergie et de refroidissement. »
Le système laser est contrôlé par un seul opérateur et peut neutraliser des cibles en l’air jusqu’à un kilomètre de distance en quelques secondes. C’est trois à quatre fois plus loin que les technologies anti-drones concurrentes, selon le directeur de l’innovation de CILAS. L’Helma P serait également capable de détruire tous les drones volant à plus de 50 kilomètres par heure. Même par mauvais temps.
Le 7 juillet, l’arme laser a déjà fait l’objet d’une démonstration dans un centre d’essais de missiles du sud-ouest de la France, en présence de la ministre française de la Défense, Florence Parly. « Je suis fière d’avoir vu cette merveille à l’œuvre aujourd’hui », a-t-elle déclaré. « Il s’agit d’une expérience exceptionnelle. Un drone vient d’être détruit par un puissant laser, une étape importante vient d’être franchie dans la lutte contre les drones. Grâce à vous, la France prouve aujourd’hui qu’elle est à la hauteur et saura se défendre contre ses ennemis. »
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