Les night shop à Bruxelles exigent que leurs heures d’ouverture soient prolongées jusqu’à 22 heures au moins. C’est en tout cas ce qu’ils ont annoncé dans un communiqué de presse, en amont du Comité de concertation qui se tiendra ce vendredi.
Les propriétaires de night shop, surtout dans la Région bruxelloise, souhaitent que le gouvernement revoit et reconsidère leur situation. ‘Depuis la fin du mois de juillet, notre secteur a été contraint de fermer ses portes à 20 heures. Malgré les conséquences dramatiques de cet horaire, notre secteur n’a pas été évoqué ne serait-ce qu’une fois lors des réunions du Conseil de sécurité ou du Comité consultatif’, déplore Cédric Nève, directeur de la chaîne de magasins de nuit White Night, interrogé par la RTBF.
L’espace vital nécessaire
Deux jours en amont du Comité de concertation, les dirigeants et les travailleurs du secteur craignent d’être à nouveau oubliés. Selon Cédric Nève, nous ne sommes pas encore à l’heure du déconfinement. Il pense néanmoins que certains assouplissements dans divers secteurs pourraient être envisagés.
‘Il est temps d’offrir un peu de répit et une marge de manœuvre économique aux entreprises, aux indépendants et aux salariés. Certains sont sur la touche, sans compter le secteur de l’hôtellerie, de la restauration et les autres commerçants plus spécifiques. C’est aussi le cas pour des magasins locaux comme le nôtre’.
Les clients se rassemblent à la fermeture
La chaîne de magasins de nuit craint de ne pas pouvoir faire encore longtemps face à la crise. ‘Avec des ventes en baisse de près de 50%, nous avons dû fermer temporairement un cinquième de nos magasins pour des raisons économiques’, explique Cédric Nève. Cependant, il dit qu’il y a toujours un grand afflux de clients vers 20 heures. ‘Nous devrions pouvoir organiser le flux de clients de manière plus normale en repoussant l’heure de fermeture à 22 heures’, a-t-il poursuivi.