Les associations des agences de voyages francophones et néerlandophones (UPAV et VVR) attendent des explications quant à l’interdiction des voyages non-essentiels jusqu’au 1er avril.
Cette décision, épinglée par la Commission européenne, « ne tient pas compte des efforts faits par toute la chaine de valeur (transport, hôtellerie) depuis douze mois, et met à mal tout un secteur en manque de visibilité à court et moyen terme », fustigent les professionnels.
« Il est essentiel que le gouvernement comprenne que nous avons besoin de perspectives. Nous devons pouvoir dire à nos clients quand ils pourront voyager, sous quelles contraintes et vers quelles destinations », martèle Anne-Sophie Snyers, porte-parole de l’UPAV. « Les voyages de loisir vers certaines destinations aujourd’hui ne sont pas plus dangereux que les voyages professionnels qui, eux, sont autorisés partout dans le monde. A ce jour, nous n’avons obtenu aucune explication valable de la part du gouvernement », poursuit-elle.
La situation du secteur est désormais pire qu’en 2020, plus aucune réservation n’étant enregistrée pour 2021, pointent les professionnels. L’UPAV et la VVR réclament du gouvernement une démarche de coordination européenne, insistent pour que les décisions soient annoncées dans un « délai raisonnable » et continueront à demander les aides régionales et fédérales nécessaires, concluent-elles