Après le titre du pays le plus peuple au monde, voilà que l’Inde rafle l’activité boursière à la Chine

L’Inde a le vent en poupe et son activité boursière est en plein boom, tandis que celle de la Chine s’effondre. New Delhi bénéfice d’une croissance attendue solide pour 2023, ainsi que d’une stabilité politique qui rassure, tandis que Pékin reste considéré comme un potentiel fauteur de trouble en Asie.

Dans l’actualité : Hong Kong est un des hauts lieux de l’activité boursière dans le monde, et l’une des portes d’entrée de l’économie chinoise sur le monde. Mais la cité vient de perdre sa place de septième bourse d’échange mondiale en valeur d’échange, relève CNBC. Au profit de la République indienne.

L’Inde rafle l’activité boursière

  • Selon les données de la World Federation of Exchanges, la capitalisation boursière totale de l’Inde a atteint 3,989 billions de dollars, contre 3,984 billions pour Hong Kong.
  • Nifty, un indice boursier indien composé de 50 des principales capitalisations boursières du pays, a gagné 16% depuis le début de l’année, avec un record historique de croissance en novembre dernier.
    • Par comparaison, l’indice de référence Hang Seng de Hong Kong a chuté de 17% depuis le début de l’année. C’est la quatrième année de déclin pour cet indice chinois emblématique, là où son équivalent indien grimpe depuis huit années consécutives.
  • Difficile de ne pas y voir un jeu de vases communicants. D’autant que les investisseurs étrangers désertent les marchés chinois, déçus par l’absence des rendements espérés.
  • À noter que si l’activité boursière croît en Inde, c’est surtout Hong Kong qui dégringole. La semaine dernière, l’ancienne colonie britannique était encore la cinquième place en volume d’échange, juste derrière la NYSE, le Nasdaq, Tokyo et Shanghai.

Des prévisions de croissance qui éclipsent celles de la Chine

Là où la Chine se retrouve au bord du marasme, l’Inde a le vent en poupe à tout point de vue : technologies, investissements et stabilité politique. Le FMI a relevé ses prévisions de croissance à 6,3% du PIB pour le pays, en octobre dernier. C’est plus que les 5% tant espérés du Politburo chinois, un objectif « limité » que Pékin n’est même pas certain d’atteindre. Les préoccupations envers l’espionnage économique ou les droits humains effraient aussi nombre de multinationales. L’Inde propose, elle, une alternative intéressante.

« Pour les élections générales, les sondages d’opinion et les récentes élections régionales indiquent que le gouvernement actuel dirigé par le BJP pourrait remporter une victoire décisive, ce qui pourrait déclencher une hausse des marchés boursiers dans les trois à quatre premiers mois de l’année en raison des attentes de continuité politique. »

Le groupe bancaire international britannique HSBC dans une note à ses clients.
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